La Roumanie et la Bulgarie ont rejoint l’espace Schengen. L’adhésion est cependant limitée aux aéroports et aux ports maritimes. Les transporteurs ne décolèrent pas, les contrôles routiers aux frontières étant renforcés.
Après 13 ans d’attente, les voilà enfin dans l’espace Schengen. La Roumanie et la Bulgarie ont officiellement fait leur entrée dans cette vaste zone de libre circulation, à l’exception notable des frontières terrestres.
La poursuite des contrôles aux frontières terrestres, due au veto de l’Autriche en raison de craintes liées à l’afflux de demandeurs d’asile, suscite des tensions chez les routiers et les transporteurs.
Les files d’attente s’allongent, les routiers pouvant patienter jusqu’à 16 heures à la frontière avec la Hongrie et jusqu’à 30 heures avec la Bulgarie. Les transporteurs parlent déjà d’énormes pertes financières.
« 3% des marchandises bulgares sont acheminées par air et mer, les 97% restants circulant par voie terrestre », a affirmé Vassil Velev, président de l’organisation BICA (Bulgarian Industrial Capital Association), interrogé par l’AFP. « Nous sommes donc à 3% dans Schengen et ne savons pas à quelle date nous serons autorisés à adhérer complètement », a-t-il déploré.
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