A l’approche des élections européennes, l’ancien ministre Brice Lalonde, président d’Equilibre des énergies, a dévoilé 35 propositions dans un livre blanc pour le transport, le bâtiment et l’industrie, « 5 lignes d’actions pour la prochaine mandature 2024-2029 ». Le ministre fait des propositions pour le transport lourd : tout d’abord l’élaboration d’un véritable plan de décarbonation pour le secteur TRM mais aussi le développement des bornes de recharge de très haute puissance le long des grands axes. Il n’exclut pas la solution de route électrique proposant de lancer une expérimentation à grande échelle.
L’ancien ministre de l’environnement et ex-ambassadeur des négociations internationales sur le climat, est aujourd’hui président du think tank « Équilibre des Énergies » qui réunit des entreprises du bâtiment, des transports et de l’énergie, et qui a pour mission de travailler sur la décarbonation de ces secteurs.
A quelques mois des élections européennes, Brice Lalonde s’est penché sur ce que va devenir le programme Fit for 55. « Aussi remarquable que soit le résultat aujourd’hui atteint, ce n’est que la première étape du parcours du combattant de l’Europe vers la neutralité carbone. Maintenant, vient l’heure de la mise en œuvre, qui reposera largement sur les acteurs économiques. La responsabilité du prochain Parlement et de la nouvelle Commission sera de veiller à ce que les conditions soient réunies pour leur permettre d’accomplir cette tâche » a déclaré Brice Lalonde.
Concernant les énergies, il estime « qu’à la différence des véhicules particuliers, il ne peut pas y avoir une solution unique pour décarboner le secteur mais un ensemble de solutions adaptées à chacune de ces catégories. » Il convient que l’électrique est l’une des solutions pour l’urbain et le régional mais « il conviendrait néanmoins de permettre une augmentation du poids total en charge (PTAC) des véhicules pour intégrer le surpoids des batteries. »
Pour le transport longue distance, bien que préconisé, l’hydrogène semble plus difficile aujourd’hui en raison du coût. Le président de d’Equilibre des énergies préconise plutôt les routes électrique (ERS), systèmes de recharge des véhicules en continu « qui permettraient à la fois de réduire le volume des batteries embarquées et de passer à des technologies moins onéreuses comme le lithium phosphate de fer. »
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