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Le Parlement UE adopte de nouvelles règles pour plus de stations de recharge  

Les députés européens ont adopté hier de nouvelles règles pour accroître le nombre de stations d’approvisionnement en carburants alternatifs. Pour les camions et les bus, des stations de recharge devront être disponibles tous les 120 km. Le texte doit repasser par le conseil UE pour un ultime vote.  

Les stations pour poids lourds et bus devraient être installées sur la moitié des grands axes routiers de l’UE d’ici 2028, avec une puissance de 1400 kW à 2800 kW selon les routes. Les États membres doivent s’assurer que des stations de ravitaillement en hydrogène seront déployées au moins tous les 200 km le long du réseau central du RTE-T d’ici 2031.

Les utilisateurs de véhicules à carburant alternatif devront pouvoir payer facilement aux points de recharge (avec des cartes de paiement ou des dispositifs sans contact et sans avoir besoin d’un abonnement). Les prix de ces “carburants” devront être affichés par kWh, par kg ou par minute/session. Les députés ont veillé à ce que la Commission mette en place d’ici 2027 une “base de données” européenne sur les carburants alternatifs afin de fournir aux consommateurs des informations sur la disponibilité, les temps d’attente ou les prix dans les différentes stations.

Concernant l’hydrogène, l’infrastructure de ravitaillement ne sera déployée que tous les 200 km sur le réseau central RTE-T d’ici fin 2030.

L’IRU se félicite de l’augmentation de l’objectif pour 2027 de 40 %, initialement proposé par le Conseil, à 50 %, ainsi que de l’objectif sans équivoque de 100 % pour 2030. Cependant, certaines questions importantes restent sans réponse, notamment en ce qui concerne les dérogations que les États membres peuvent utiliser pour limiter le développement des infrastructures ou la production d’électricité, ainsi que le lien entre l’AFIR et les nouvelles normes CO₂ proposées pour les poids lourds.

Des combustibles maritimes plus écologiques

Les députés ont également adopté de nouvelles règles sur des carburants maritimes plus propres. Suite aux négociations avec le Conseil, les navires devront diminuer progressivement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en réduisant la quantité de GES dans l’énergie qu’ils utilisent (en dessous du niveau de 2020) de 2% d’ici 2025 et de 80% d’ici 2050.

Une fois que le Conseil aura approuvé les législations, les règles relatives à l’infrastructure pour carburants alternatifs s’appliqueront six mois après leur entrée en vigueur et les règles relatives aux combustibles maritimes durables s’appliqueront à partir du 1er janvier 2025.