Le CNR s’est intéressé au transport routier bulgare, 4e au classement européen TRM. Il est majoritairement tourné vers l’international, pour plus de 77 % de l’activité́ totale de son pavillon. L’activité internationale entre pays tiers représente à elle seule plus de 44 % de son activité totale.
Covid oblige, le kilométrage annuel d’un poids lourd bulgare est plus faible (129 500 km/an contre 150 600 km/an en 2015), les transporteurs ayant privilégiés les frets de pays voisins.
Il en est de même concernant le kilométrage annuel des conducteurs bulgares affectés à l’international passant de 140 800 km/an en 2015 à 124 500 km/an. Ces derniers semblent rentrer plus souvent chez eux, en moyenne toutes les deux semaines contre cinq à six semaines en moyenne en 2015.
Le coût du conducteur augmente sur la période, passant de 15 859 €/an en 2015 à 20 061 €/an, soit une hausse de 26,5 % en 6 ans. Celle-ci s’explique par les augmentations liées au salaire minimum et aux indemnités de déplacement.
Des évolutions importantes sont également observées sur d’autres postes de coûts. C’est le cas des péages (+ 40 %), de l’entretien-réparations (+24,5 %) ou encore du coût de détention (+17 %). A l’inverse, le poste pneumatiques a fortement chuté depuis 2015, -29,1 %, ceci s’explique notamment par l’attention particulière que les transporteurs bulgares lui portent.
Lire ici l’intégralité du dossier sur la transport routier bulgare du CNR
(source CNR)
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