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TLF présente ses 11 propositions pour les élections européennes

TLF présente à son tour ses propositions pour les élections européennes 2024. L’organisation met en avant les enjeux environnementaux, le paquet mobilité ou encore le transport intermodal. Le détail.

Concernant la décarbonation du parc poids lourds, TLF souhaite tout d’abord que soit adopté un calendrier européen réaliste en matière de transition écologique et de planification de la décarbonation du transport. Ce calendrier doit aussi « doit garantir le maintien du mix énergétique et, d’autre part, prévoir des clauses de revoyure régulières. »

« Notre fédération est résolument engagée en faveur d’une Europe davantage respectueuse de notre environnement, prenant en compte les enjeux liés au réchauffement climatique conduisant à réduire l’empreinte carbone de nos métiers. Il en va de notre responsabilité en tant qu’entreprise ou de citoyen, il en va aussi de l’acceptabilité de nos métiers par l’opinion publique » écrit dans une préface Eric Hémar, président de l’Union TLF.

L’organisation professionnelle ne s’oppose à moins de camions sur les routes. En abordant la révision de directive Poids et dimensions, elle souhaite la création de nouvelles opportunités pour la circulation des ensembles articulés de 44 tonnes et des EMS. Elle demande que soient adoptées « des réglementations qui soutiennent l’innovation en renforçant les possibilités de massification des transporteurs ».

TLF met en avant le transport intermodal, « un levier pour accélérer la décarbonation » selon elle. « Cela suppose de fluidifier la chaine de transport de marchandises (multimodalité, transport combiné, plateformes multimodales multi-activités et infrastructures dimensionnées aux besoins des acteurs économiques) pour faciliter le passage transfrontalier et assurer une libre circulation efficace » précise-t-elle.

Elle insiste pour que soient bien appliquées les dispositions du Paquet mobilité adopté par Bruxelles pour que le cabotage profite à tous. « Leur mise en œuvre permettra d’améliorer les conditions de travail des conducteurs, mais aussi de limiter les disparités réglementaires entre les Etats membres. »

« Cet engagement doit coller au principe de réalité. Les évolutions réglementaires, les délais d’application et les contraintes nouvelles doivent tenir compte de notre besoin de compétitivité, du temps nécessaire d’adaptation de nos entreprises et des capacités techniques de production de véhicules » a ajouté Eric Hémar.

Retrouvez les propositions de l’Union TLF pour les élections européennes 2024