Alors que la France avait annoncé qu’elle ne comptait pas signer avec la Chine un accord-cadre pour participer aux méga-projets d’infrastructures des Nouvelles routes de la soie, le président Emmanuel Macron a déclaré le 25 mars dernier que la France et la Chine allaient coopérer sur une liste de projets concrets d’investissements dans les pays traversés par le tracé.
Cette décision inattendue intervient alors que plusieurs voix s’inquiètent des conditions dans lesquelles la Chine réalise ses investissements dans ces pays. Le président chinois Xi Jinping a précisé de son côté que « trois listes de projets pilotes ont été définis ».
Lancé en 2013, ce projet estimé à 1200 milliards de dollars doit rallier la Chine à l’Europe et à l’Afrique par voies terrestres, ferroviaires et maritimes grâce à la construction de gigantesques infrastructures. Le projet est au cœur des tensions commerciales entre la Chine et l’Union européenne. Seule l’Italie a dores et déjà annoncé sa participation à ce projet titanesque.
Le projet concernerait 65 pays représentant 60% de la population mondiale et environ le tiers du PIB de la planète.
(avec agences)
A lire aussi :
L’Italie adhère à la Nouvelle route de la soie
- HYmpulsion et 5 opérateurs créent le plus important réseau de stations Hydrogène en Europe - 13 novembre 2025
- Huiles et lubrifiants : transporteurs et garages, tous peuvent contribuer à réduire leur impact - 13 novembre 2025
- Telma, Iveco et Petit Forestier Group : une alliance pour un freinage plus vert - 13 novembre 2025
