Ils sont des dizaines de camions immatriculés dans le Bélarus en partance pour la Russie à être bloqués depuis une semaine près du site Stellantis d’Hordain (Nord). Des retards logistiques seraient les principales raisons, selon le groupe automobile et Gefco, son partenaire transport.
En réalité, les conducteurs attendent d’être chargés de pièces automobiles pour partir pour l’usine de Kalouga, au sud de Moscou. Stellantis a décidé de poursuivre partiellement sa production d’utilitaires en Russie. Il peut encore exporter vers le pays ces pièces non concernées par les sanctions économiques prises par l’Union européenne contre la Russie.
Stellantis explique une « perturbation de la chaine d’approvisionnement » liée à la situation en Russie et en Ukraine, qui « a créé un engorgement ». « On a des pièces qui partent là-bas et qui sont en vérification par les douanes. Tout s’est engorgé en quelques jours, entre le coup de frein sur la production et le fait que des camions étaient déjà dans le flux, avec des chauffeurs qui mettent 8 à 15 jours pour venir de Russie», a indiqué le groupe.
(avec agences)
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