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Michelin ferme 2 usines de productions utilitaires et poids lourds

La direction du groupe Michelin vient de l’annoncer : « la production des usines de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan) qui emploient au total 1254 personnes, s’arrêtera définitivement au plus tard début 2026 », selon l’agence AFP. Le site de Vannes fabrique des tringles métalliques destinées à renforcer les pneus de poids lourds et celui de Cholet produit des pneus de véhicules utilitaires. La concurrence asiatique et la hausse des coûts de l’énergie en sont les principales causes, selon Michelin.

« C’est évidemment un choc pour les salariés, reconnaît Florent Ménégaux, le directeur général du groupe Michelin, à l’AFP. L’activité sur ces deux sites ne reprendra que lundi prochain pour laisser à chacun le temps d’encaisser cette annonce. Mais il est important que l’activité reprenne et que chacun garde confiance en soi. Les salariés de Michelin sont très qualifiés et reconnus pour leurs compétences. Chacun sera accompagné individuellement jusqu’à ce qu’il retrouve un emploi », a-t-il ajouté.

La direction précise : « tous les scénarios alternatifs ont été analysés et étudiés pour éviter une fermeture ». Mais le marché des pneus pour les véhicules de tourisme et les camionnettes, ainsi que pour les poids lourds, est désormais attaqué par des groupes asiatiques moins chers.

Le site de La Roche-sur-Yon (Vendée), qui produisait des pneus haut de gamme pour poids lourds, a été fermée aussi en 2019. Elle employait 600 personnes. Cette fermeture avait d’ailleurs eu des répercussions sur l’effectif de l’usine de Cholet qui fabriquait des mélanges de gomme pour La Roche-sur-Yon.

Des dispositifs de préretraite, de mobilités interne et externe seront proposés. Michelin rappelle concernant le site de La Roche-sur-Yon : 614 salariés sur 618 ont retrouvé un emploi dans l’année qui a suivi la fermeture. « Nous avons même décidé de proposer aux salariés qui n’étaient pas satisfaits à l’issue de leur période d’essai chez un nouvel employeur de revenir chez Michelin et de reprendre le parcours d’accompagnement », raconte le patron du groupe.

(avec agences)