Le décret qui officialise les attributions du ministre délégué chargé des transports, Patrice Vergriete, a été publié la semaine dernière au journal officiel. Jusque là rien de surprenant. Sauf que le texte stipule que le ministre a la mission de développer très précisément et exclusivement l’électrique. Aucune autre énergie alternative n’est citée.
« Il [le ministre] met en œuvre la politique de décarbonation et d’électrification du secteur des transports routiers, en particulier, de conversion du parc automobile et de développement des infrastructures de recharge des véhicules électriques ».
Gabriel Attal a-t-il nommé un ministre de l’électrification ? Comment exclure les autres carburants et privilégier une en particulier. Même si on sait, ce n’est pas une surprise, que le gouvernement prône plutôt l’électrique. Mais est-ce nécessaire de l’officialiser dans un tel décret ? Ne doit-il pas être le ministre de tous les transports, de toutes les énergies ?
Le texte va plus loin car il indique que le ministre a la charge de mettre en place la politique d’électrification. Autrement dit, au détriment des autres énergies.
Il aurait été plus judicieux de préciser qu’il avait en charge les énergies renouvelables au lieu de l’unique électrification. Au moins, cela a le mérite d’être clair !
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