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TLF appelle à des actions immédiates pour préserver le transport routier

Alors que le futur premier ministre et le nouveau gouvernement n’ont pas été encore annoncés, TLF décide de taper du poing sur la table et appelle à des actions immédiates pour préserver les petites et moyennes entreprises de transport et de logistique françaises. Toutefois, l’organisation patronale ne donne aucun détail sur la nature des actions.

« Nous sommes frappés par le décalage entre le débat politique de cette rentrée et la réalité de nos entreprises. Une crise économique frappe de plein fouet notre secteur depuis plus d’un an maintenant. Cette situation met en péril de nombreuses entreprises, notamment les plus petites et, avec elles, l’emploi et la vitalité de nos territoires, déclare Eric Hémar, président de l’Union TLF, dans un communiqué. « L’Union TLF appelle à un sursaut qui donne priorité à la défense de la compétitivité de nos entreprises et du plein-emploi » ajoute-t-il.

TLF précise que « les trésoreries des transporteurs se sont tendues et les défaillances du secteur sont désormais historiquement élevées. ». Elle déclare qu’on assite à « une vague inédite de défaillances : du jamais-vu depuis 1990 ! ». Au contraire, selon elle, les Jeux olympiques n’ont pas eu d’impact favorable sur le secteur à ce stade : 41 % des entreprises interrogées par l’Union TLF indiquaient même un effet défavorable et la moitié d’entre elles faisaient état de surcoûts (voir l’enquête de l’Union TLF). En cette rentrée, plus de 50 % des dirigeants indiquent que le manque de demande limite leur activité, selon l’INSEE.

L’Union TLF appelle donc les décideurs publics à agir dès le projet de loi de finances pour :

  • Baisser le niveau de fiscalité qui pèse sur nos entreprises pour les rapprocher de la moyenne européenne, que ce soit en matière de coût du travail, d’impôts de production et de fiscalité des carburants.
  • Supprimer le bonus-malus de l’assurance-chômage qui n’a pas démontré son efficacité dans la lutte contre le recours abusif aux contrats courts.
  • Maintenir le soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement, par des aides directes à l’acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu’à l’installation d’infrastructures de recharge.

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