4 100 suppressions chez Volvo, 463 chez Renault Trucks
Comme nous vous l’annoncions hier soir, le groupe Volvo a annoncé supprimer 4 100 postes de cadres et employés de bureau dans le monde au cours du second semestre, à cause de l’impact sur son activité de la pandémie de coronavirus. Dans le même temps, Renault Trucks qui appartient au groupe indiquait envisager de « procéder à un ajustement de ses effectifs, en France, afin de restaurer sa compétitivité, et d’assurer son développement sur le long terme. » 463 postes, exclusivement des postes d’employés et de cadres, pourraient être supprimés en France.
Les 4 100 postes supprimés concernent, selon Volvo, des «cols blancs», dont 15% à des postes de consultants et quelque 1 250 postes en Suède. Le groupe ne précise pas les autres pays affectés. Toutefois, note le constructeur, «la nécessité de réduire les effectifs aurait été plus importante sans les divers programmes de soutien gouvernementaux permettant le chômage technique et d’autres mesures similaires».
« L’épidémie de coronavirus et les mesures prises à l’échelle mondiale pour le combattre ont entraîné une situation sur le marché qui a eu de graves répercussions sur notre secteur », a expliqué dans un communiqué Martin Lundstedt, le PDG du groupe basé à Göteborg, en Suède.
Renault Trucks envisage d’ajuster son organisation à une demande des marchés plus faible, tout en accélérant sa transformation centrée sur l’expérience clients et conducteurs, et sur la transition énergétique. Avec surprise, le constructeur annonce même vouloir embaucher. Il réfléchit, en parallèle, à créer de nouveaux postes par la ré-internalisation de certaines activités qui permettrait de réduire le nombre de suppression de postes de façon significative. « Ajuster notre organisation et réduire nos coûts est impératif pour la pérennité de notre entreprise et pour celle de nos partenaires et fournisseurs », souligne Bruno Blin, président de Renault Trucks SAS. « Notre volonté est de nous appuyer uniquement sur des mesures de départs volontaires et des mobilités internes, et ainsi de ne procéder à aucun licenciement contraint. »
Afin d‘atteindre cet objectif, la direction de Renault Trucks travaillera en étroite collaboration avec les organisations syndicales représentatives pour inscrire ce projet d’ajustement des effectifs dans le cadre d’un dispositif de Rupture Conventionnelle Collective. Ce projet s’accompagnerait par ailleurs d’un transfert des compétences en interne ainsi que d’un plan de développement de nouvelles compétences afin de permettre au constructeur de se préparer aux nouveaux défis de son industrie.
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