La situation peut paraître surréaliste. Alors que la demande de transport n’a jamais été aussi forte aux Etats-Unis, les constructeurs de poids lourds préfèrent freiner les commandes de véhicules face aux problèmes d’approvisionnement et surtout à la hausse des prix.
La pénurie de semi-conducteurs à laquelle s’ajoute une hausse des prix de certaines matières premières ont un double impact sur les commandes de camions outre-Atlantique. Des chaînes d’approvisionnement au ralenti voire à l’arrêt et la prudence des constructeurs.
Du coup, les principaux groupes de camions préfèrent freiner les commandes pour 2022. Ils craignent de ne pas pouvoir planifier leur production pour le début de l’année prochaine. Et les négociations des prix avec les transporteurs n’ont jamais été aussi difficiles face à l’envolée des prix des matières premières.
Selon les derniers chiffres publiés, les commandes de camions de classe 8 sont déjà élevées (39 400 unités), elles ont enregistré une hausse de 51% en août par rapport à juillet. Soit un bond de 91% sur une année.
« Une fois que les prix des matières premières se seront stabilisés et que la chaîne d’approvisionnement sera rééquilibrée, les commandes vont grimper et les cadences de production vont bondir », estime un analyste du secteur.
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